Jour 5 à Jour 10 (12 au 17 février)
Jour 5, 12 février 2014
Aujourd’hui, je vais à Sochi, au media center, pour bénéficier d’une connexion rapide et faire toutes mes mises à jour. Il est 9h30 lorsque je quitte le bateau et Claude que je rejoindrai plus tard au parc olympique. J’arrive à 11h30 au centre des medias, j’ai perdu du temps avec le train en me trompant de quai! Après mes mises à jour et un appel skype important, je m’installe dans le train pour le parc olympique, il est déjà 14h, il me faudra donc racheter un billet pour pouvoir rentrer dans le parc, heureusement, j’ai un peu de temps devant moi avant notre session d’échange. L'efficacité russe n'étant pas au rendez-vous, je prend les choses en main et rachète un billet, je peux rentrer sans problème. Visite avec Claude de la maison du Canada, puis retour au PTC pour notre séance d'échange qui va bon train. Retour au bateau à 10h.Jour 6, 13 février 2014
Au programme, du hockey aujourd’hui. Nous partons en fin de matinée, un temps magnifique, nous sommes vêtus légèrement, on se croirait en été ! Après un court passage par le Media Center, nous continuons jusqu’au parc olympique. Claude a toujours des problèmes de lecture de son pass spectateur et doit chercher un volontaire avec une scannette pour réussir à le lire. Nous voyons arriver Irina, elle nous accompagne en voiturette jusqu’à la russian fan house. Elle a également une table au PTC, à la même tranche horaire que nous. Claude trouve qu’il n’y a pas assez d’animation niveau pin’s, et sort dehors où des collectionneurs se sont installés sur des tables. A 16h, je quitte le PTC pour rejoindre tranquillement le Bolshoy, salle où se déroule notre séance de hockey. Avec le soleil, la vue est exceptionnelle, je fais le tour de la salle, nous sommes juste en bord de mer, le village des athlètes est tout proche. La salle est magnifique, j’y retrouve Claude déjà en place, le match vient tout juste de commencer, il s’agit d’un match de poule, Russie contre Slovénie. Inutile de dire que la salle est pleine, et que la foule scande à tue tête des "Russiaaa, Russiaaa", agitant dans tous les sens drapeaux et autres engins pouvant cacher la vue aux spectateurs derrière eux. La Russie remporte le match 5 buts à 2. Lorsque nous sortons, le soleil vient tout juste de se coucher sur la mer, et les couleurs sont exceptionnelles. Nous regagnons ensuite le PTC où Claude trouve une table libre, tandis que je m’installe avec mon ordinateur. Nous partons à la clôture du PTC et regagnons le bateau, non sans avoir fait quelques échanges pin’s contre pochette à documents dans le train. Dîner à bord et extinction des feux à 1h.Jour 7, 14 février 2014
Pas grand-chose de prévu aujourd’hui excepté une séance d’échange de pin’s au PTC. Nous passons par le media center, après tout, il est sur notre chemin ! Nous y restons peu de temps, néanmoins j’échange quelques pin’s avec des journalistes chinois de CCTV. Nous arrivons au parc olympique, la journée est superbe. Dépôt en voiturette près du PTC, je laisse mon sac à une collectionneuse américaine que je connais, puis je pars vers l’Olympic Store afin d’y faire quelques emplettes demandées par des amis. Auparavant, je vais voir la maison du Japon, située derrière Omega et NBC. La candidature de Tokyo pour 2020 est représentée, le reste n’est accessible que sur invitation. A l’arrière de l’Olympic Store, un amoncellement de cartons ! Je vais me mettre dans la file du store, malheureusement, elle n’avance guère, en m’approchant je vois un panneau qui indique ouvert de 10 à 24h, mais fermeture technique entre 13 et 14h. Justement, c’est la tranche horaire dans laquelle je suis, pas de chance ! J’attend près de 40 mn avant de voir enfin les portes s’ouvrir. 70% de la surface est réservée à Bosco, l’habilleur officiel de l'équipe russe pour les Jeux Olympiques et de Sochi 2014, le reste concerne les mascottes et divers objets ayant plus ou moins d’intérêt. Je n’arrive pas à trouver tout ce que l’on m’a demandé, les prix ne sont pas toujours affichés, il y a très peu de pin’s et l’organisation est russe ! traduction, c’est la foire d’empoigne, il n’y a pas un seul programme, serait-ce général ! J’y passe 1h30 avant de pouvoir accéder aux caisses. En voulant sortir, la porte de sécurité sonne, et l’agent de sécurité me fait tout sortir du sac, la caissière a oublié la moitié des puces antivol ! Je sors enfin, et reviens au PTC lourdement chargée. Je laisse mes affaires à Claude, avant de repartir aussitôt pour la Poste que j’ai vue avant d’arriver, et qui se trouve dans le même bâtiment que la Russian Fan House. J’y rentre pour récupérer des cartes postales pour d’autres collectionneurs philatéliques et cartophiles, je choisi un lot de cartes toutes différentes, la queue à la caisse est interminable, non qu’il y ait beaucoup de monde, mais plutôt que la postière est d’une lenteur sans nom, pour ne pas dire d'une certaine inefficacité…Elle regarde chaque carte, la repose, passe à la suivante, recompte à la fin la totalité, heureusement je paie en cash car sinon ce serait encore plus long car pour les clients précédents son lecteur ne fonctionnait pas ! Bref, une ½ h d’attente pour ça… vive l’administration russe, elle nous bat largement! Je rejoins le PTC avec une ½ h de perdue sur mon temps d’échange, Claude est installé sur la table, je le prie de bien vouloir me laisser la place car il en bénéficie depuis un moment déjà. Il s’exécute contraint et forcé ! L’après-midi est assez calme, un jeune homme s’approche de moi et me demande (en anglais !) si je veux bien lui raconter comment j’ai commencé à collectionner les pin’s, il s’agit d’une interview ! par contre, je ne sais pas pour quel media…j’ai oublié de demander ! Claude revient un peu plus tard, il est content, il a trainé ses guêtres du côté de NBC, y a rencontré Doug et pu faire quelques échanges ! Une table est libre, il peut s’installer, les échanges vont bon train jusqu’à la clôture. Irina nous a rejoint ainsi que Sergueï, un autre russe. Nous rentrons par train, marche et taxi pour finir.Jour 8, 15 février 2014
Aujourd’hui, suite au rachat de 2 billets à Jeff, nous avons du skeleton. Nous partons, toujours sous un magnifique soleil, nous faisons un petit stop au media center, le temps d’un échange ou deux. Doug et Tim sont là. Nous continuons notre chemin pour prendre notre train, en route nous voyons Irina. Une fois dans le train, le temps passe vite, nous descendons à Esto-Sadok, contrairement à l’avis de Claude. Bien nous en prend, les bus sont tout de suite là et c’est en 5 mn que nous nous rendons au Club France. Il y a du monde, c’est l’heure du repas! J’aperçois Luc Alphand, trop occupé pour que nous puissions l’approcher. Je discute un moment avec Thibault S. qui travaille au marketing du CNOSF. Il souhaite faire des photos de la parka d’Albertville 1992 que je porte. Nous récupérons même un pin’s France ! La connexion internet est bien meilleure qu’au PTC, j’avance donc plus vite pour faire mes mises à jour. Petite discussion avec Luc Alphand, consultant pour France TV, puis départ pour le site Sanki où se trouve la piste de bobsleigh qui sert également au skeleton et à la luge. Nous rejoignons Krasnaya, et prenons la direction indiquée. En passant petit détour par la foire aux souvenirs, qui n’a pas grand-chose à voir avec les JO, excepté un magasin olympique, tout le reste est consacré à de l’artisanat local russe. Comme nous sommes assez en avance, pour une fois, les différents passages de la sécurité se font de façon assez fluide. Nous prenons des télécabines et arrivons sur site. Je n’ai pas prévenu Claude qu’il y aurait un peu de montée (!), mais c’est tranquillement que nous arrivons sur l’aire dé départ. Comme il n’y a plus de contrôle de billets, même s’ils ne nous donnent pas accès à la tribune, c’est sans problème que nous y accédons. Nous nous installons au 1er rang, la course n’est pas encore commencée, les volontaires s’activent pour la préparer au mieux avant le 1er départ. 3 ouvreuses ouvrent le bal pour tester la piste, c’est ensuite au tour des coureurs. Finalement, nous ne voyons pas grand-chose, les coureurs courent à côté de leur planche pour prendre de l’élan et se jettent ensuite à plat ventre dessus, tête casquée en avant. Impressionnant, la vitesse atteint les 130 kms/h, les coureurs encaissent jusqu’à 5 G, la tête au ras du sol. Compliqué pour prendre des photos en mouvement avec mon appareil, d’autant que ça bouge beaucoup devant, il y a beaucoup d’animation, les athlètes viennent soutenir leur équipe. A un moment donné nous apercevons Jeff, qui nous a vendu les billets. Nous faisons quelques échanges de pin’s avec des athlètes présents, j’essaie d’obtenir une start-list, puisqu’aucun programme n’existe, en vain! A la fin de la 1ère manche, nous commençons à redescendre. En chemin, alors que Claude commence à demander, en anglais, à quelqu’un l’heure de début de la 2ème manche, nous tombons sur un français, Marc P., un technicien photo qui travaille pour l’agence photo Getty Images. Nous discutons un long moment avec lui, il est heureux de rencontrer des français, peu nombreux à avoir fait le voyage jusqu’à Sochi. Il nous explique les difficultés à travailler avec les Russes, la lourdeur des contrôles qui leur font perdre beaucoup de temps, et la lenteur des décisions à prendre par les Russes. Pas facile de travailler dans de telles conditions! Nous l’accompagnons dans la descente avant qu’il ne nous quitte, non sans nous avoir auparavant remis des pin’s édités par Getty à l’occasion des JO. Un peu plus bas, nous apercevons des athlètes de l’équipe de France, dont la discipline est le snowboard, nous discutons également quelques minutes avec eux, et ils nous offrent un pin’s français! Toujours le même, mais nous ne crachons pas dessus ! Après avoir vu un dernier passage de coureur, nous gagnons la sortie, reprenons les télécabines, allons jusqu’à la gare pour prendre notre train. A l’arrivée en gare du village olympique, nous partons en direction du Media Center pour prendre un taxi. Claude veut que nous en réservions un pour le lendemain matin. Le problème est qu'aucun de ces taxis ne comprend l’anglais, et le dialogue tourne court. Claude insiste, malgré ma désapprobation et va voir un autre taxi, sans plus de succès. De plus le dernier taxi veut nous prendre plus cher que ce que nous avions l'habitude de payer précédemment. De guerre lasse, je décide de rentrer à pied, tandis que Claude râle derrière ! En arrivant sur le bateau, je passe réserver un taxi pour le lendemain, ce qui me semblait être la solution la plus simple, contrairement à l’avis de Claude…! Le 15 février 2013, une météorite est tombée près de la ville de Chelyabinsk, en Russie. Des médailles commémoratives renfermant des fragments de cette météorite, seront remises aux 10 athlètes médaillés d’or du 15 février 2014.Jour 9, 16 février 2014
Nous avons une épreuve de Super Géant masculin aujourd’hui. Nous arrivons directement à Krasnaya Polyana, et allons prendre le bus M3 qui nous conduit directement à Rosa Khutor. Les bus sont pris d’assaut ! Une fois le bus plein, par mesure de sécurité, une bande de scellement est appliquée sur les portes afin d’éviter qu’un chauffeur ne s’arrête en route pour prendre quelqu’un de malintentionné. D’ailleurs, tout ce qui concerne une ouverture à l’intérieur, comme à l’extérieur du bus, comporte une telle bande, sécurité oblige ! Nous arrivons sur site après ½ h de trajet de route de montagne. Nous grimpons des escaliers pour rejoindre les gradins. Nous retrouvons face à la piste. Les places indiquées ne me plaisant guère, je décide d’aller voir ailleurs, déjouant la vigilance (très légère !) des volontaires, tandis que Claude reste là. Finalement, de fil en aiguille, je me retrouve au 1er rang. La course est déjà partie depuis ¾ d’h, elle a été avancée d’une heure ! Bien sûr, nous n’en étions pas informés ! Au moment où nous arrivons c’est le passage d’Adrien Théaux, l’un des fers de lance de l’équipe de ski française. Il terminera à la 11ème place. Un peu plus tard, alors que le siège à ma droite se libère, un homme vient s’y installer. J’entends parler français et je lui pose la question, oui, il est bien français ! Il est avec sa femme, ils sont venus soutenir leur fils, Thomas Mermillod-Blondin, qui a déjà couru et tenu la tête de la course avant de reculer dans le classement à la 15ème place. Le papa m’explique que la luminosité à 10h du matin est moins bonne pour les coureurs que celle de 11h, la course a été avancée pour que la neige ne soit pas trop dégradée avec le grand soleil et la température très douce pour l’altitude. Leur fils les rejoint dans les gradins, ils discutent ensemble. Claude a fini par venir de mon côté. Nous faisons des photos de la famille avec Thomas, il nous signe des autographes. Nous discutons un moment. Il nous explique que leurs conditions de séjour sont très agréables et que tout est fait pour leur faciliter la vie. Thomas quitte ses parents un peu après, nous restons encore un peu à discuter avec eux, puis ils nous laissent pour aller à la boutique olympique. C’est bientôt la cérémonie des fleurs, Claude me propose de me glisser sous la barrière, comme beaucoup le font déjà, pour aller prendre des photos au plus près. Ce que je fait. Après la cérémonie des fleurs, je reste par là. J’aperçois 3 personnes de l’équipe de Serbie, dont un avec un badge NOC (National Olympic Committee), à tout hasard, je demande un pin’s, et à ma grande surprise l’un des hommes en sort un de son sac. Claude qui a suivi la scène avec intérêt, en demande un aussi, il lui est refusé. Il insiste et me demande d’en récupérer un, je n’aime pas agresser les gens, mais comme je les aperçois faisant des photos d’eux-mêmes, je leur propose mon aide! Elle est acceptée, après la photo, je demande à nouveau s’il est possible d’avoir un autre pin’s (for my friend !), et c’est de bonne grâce que finalement le serbe s’exécute ! Je fais ensuite quelques photos d’un skieur grec, encore en combinaison après sa course. Je rejoins Claude à la sortie du site. Il reprend le bus tandis que je préfère prendre les télécabines et explorer un peu la montagne. La queue à la télécabine est immense et compacte, je ne m’en rendais pas compte de loin. Ce n’est pas grave, je ne suis pas pressée puisque la compétition est terminée, il est encore tôt dans la journée. La télécabine passe au-dessus du site de compétition et surplombe ensuite celui du halfpipe et du snowboard. Un bel endroit. La télécabine arrive dans le creux de la vallée, j’aperçois un petit village avec quelques maisons typiques et une église, au bord de la rivière. Je reprend un autre bus, le M4, qui me ramène à la gare de Krasnaya. En sortant, je tombe nez à nez avec Claude (la synchronicité !), il revient de la maison du Tyrol (Autriche) où il a glané quelques pin’s génériques. Nous nous séparons à nouveau, il veut rejoindre la parc olympique, tandis que je souhaite passer au Club France. Je prend le bus M6 qui m’amène à Esto-Sadok, je m’installe au soleil sur la place, je mange mes sandwiches. Un peu après, je rejoins le Club France où je m’installe pour faire mes mises à jour jusqu’à épuisement de ma batterie. Ce soir était prévu la mass start du biathlon masculin, malheureusement, le brouillard qui s’est abattu sur le site de Laura ne permet pas aux compétiteurs de s’affronter dans de bonnes conditions, les cibles ne sont pas visibles !! Je rentre donc en train sur Adler et la gare du village olympique et rejoins le bateau, il est presque 21h, très tôt pour une fois ! Claude est dans la cabine, très occupé à ranger ses pin’s. Lisa, notre steward d’étage est revenue après 2 jours de congés, un nouveau pliage de serviette nous attend ! Nous partons diner ensemble, Claude a rendez-vous avec Pam et Janet pour un échange de pin’s. Nous retrouvons Pam à une table, ainsi qu’un autre couple d’américains rencontrés précédemment à Londres. Janet ne viendra jamais! Nous rentrons ensuite à la cabine, je me couche tôt, à 11h pour bonne nuit de repos.Jour 10, 17 février 2014
Nous partons pour le media center où nous restons une petite heure. Doug Todd est là, c’est son dernier jour, il prend l’avion tôt demain. Je vois arriver Karen Rosen, journaliste de « Around The Rings », media internet, que je connais depuis un certain temps et qui fait partie également de l’Olympin Club. Elle me demande si je veux bien faire une interview, j’accepte volontiers même si je lui dis que mon anglais n’est pas fameux, ce à quoi elle répond que son français n’est pas meilleur ! Ensuite nous partons vers la gare, chacun de notre côté, Claude allant au parc olympique, tandis que je vais à Sochi, au Media Center. A l’arrivée à Sochi, je me renseigne pour prendre le bon bus. Il n’y en a pas très souvent, et surtout la circulation est dense. Ca klaxonne dans tous les sens. J’arrive au Media Center, l’hôtesse d’accueil veut m’offrir un nouveau sac, je lui explique que j’en ai déjà un ! Je vais m’installer pour mes mises à jour, au passage, je prends quelques provisions. Le temps passe vite et c’est en retard que je repars en bus vers la gare. Je passe la sécurité, comme un contrôleur semble un peu suspicieux et veut voir encore autre chose dans une des poches de mon sac après que je lui ai montré mes pin’s, j’ouvre la poche dans laquelle il y a quelques pin’s, en sort la pochette de mon appareil photo, l’ouvre et la lui met juste sous le nez, à la grande hilarité des personnes qui nous entourent ! Non mais ! Je monte dans le train en attente, j’arrive au parc olympique et au PTC avec une ½ h de retard sur l’horaire prévu, ma table est occupée, mais libérée rapidement. Irina et Claude sont installés. Séance d’échanges intensive, le temps passe très vite. Il est 10h10 lorsque nous quittons le PTC. Dans le train, nous rencontrons des canadiens francophones avec lesquels nous commençons à discuter. L’homme a échangé des pin’s contre une toque de policier ! Avec sa femme, ce sont les parents d’un patineur de short track canadien. Nous passons quelques instants sympathiques à plaisanter. Ils logent sur le Louis Olympia, un autre bateau situé juste derrière le notre. Nous rentrons à bord en taxi, les canadiens préfèrent rentrer à pied. Au menu du soir gambas, soupe de moule, et baklava, entre autres ! Une autre sculpture en serviette nous attend, cette fois une raie manta ! merci Lisa !
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